
Pr Daniel Mengara
PREMIER MINISTRE, Chef du gouvernement, chargé de la coordination de l'action gouvernementale

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Il s'agit des résolutions des Assistes Patriotiques et Citoyennes de Paris, qui forment l'ossature de notre projet pour le Gabon. Cliquez ici pour télécharger le PDF.
Qui est Daniel Mengara ?
Détenteur d’un doctorat nouveau régime en littératures anglophones africaines obtenu à l’Université de Nice en 1995 et de deux diplômes de maîtrise, dont l’un en littératures anglophones africaines et l’autre en sciences du langage et de l’Apprentissage des langues obtenu de l’Illinois State University en Illinois aux Etats-Unis, je suis professeur des universités à Montclair State University dans le New Jersey aux Etats-Unis depuis septembre 1996.
Je suis auteur de plusieurs articles scientifiques ainsi que de plusieurs ouvrages, dont:
- Mengara, Daniel M. Colonial Discourse and the Jesus-fication of King Chaka: How Thomas Mofolo’s Chaka Turned the Zulu Monarch into a Messiah. Lexington Books, 2024.
- Mengara, Daniel. Le Gabon en danger : Du devoir de réforme au devoir de violelnce – Autopsie d’uneRépublique monarchique «bananisée » en état de déliquescence. L’Harmattan, 2019.
- Mengara, DanielM. Le chant des chimpanzées (A Novel). L’Harmattan, 2008.
- Mengara, DanielM. Mema (A Novel). London: African Writers Series (Heinemann), 2003.
- Mengara, DanielM., ed. Images of Africa: Stereotypes and Realities. Trenton, NJ: Africa World Press, 2001.
- Mengara, DanielM. La représentation des groupes sociaux chez les romanciers noirs sud–africains: réalisme,falsification ou idéalisation? Paris: L’Harmattan, 1996.
Je me définis comme un opposant à toutes formes de dictatures, d’où mon engagement pour le Gabon et pour la réforme des institutions au Gabon.
Mon combat pour le Gabon n’est pas nouveau. J’ai commencé mon combat pour la liberté et la démocratie au Gabon depuis l’âge de 22 ans quand, encore étudiant à l’université Omar Bongo de Libreville, j’ai causé, par un tract posté nuitamment au portail et sur des bâtiments du campus universitaire, suscité la grève des étudiants qui, en janvier 1990, força la main à Omar Bongo pour lui faire accepter le principe d’une Conférence Nationale au Gabon, idée à laquelle il s’était refusé jusque-là. C’est grâce à cette Conférence Nationale que le multipartisme est revenu au Gabon en 1990, après 22 ans de parti unique et de pouvoir despotique sous la dictature d’Omar Bongo. C’est dire que si le multipartisme est revenu au Gabon en 1990, c’est grâce au tract du modeste étudiant que j’étais, à l’époque.
Mais mon combat ne s’est pas arrêté là. Après deux élections présidentielles successives (1993, 1998) au cours desquelles le dictateur Omar Bongo avait réussi à s’imposer par la fraude, c’est de l’exil en tant que professeur à l’université de Montclair dans le New Jersey aux Etats-Unis que je créais le mouvement Bongo Doit Partir (BDP), dont la vocation était de rechercher par tous les moyens la chute du régime Bongo au Gabon. J’ai ainsi, en tant qu’acteur politique exilé, successivement combattu le père (Omar Bongo) de 1998 jusqu’à sa mort en 2009, puis le fils Ali Bongo de 2009 à 2023.
En d’autres termes, le principal objectif du BDP, depuis sa création suite à mon appel à la nation du 9 décembre 1998, fut le départ immédiat tant d’Omar Bongo (1967-2009) que de son fils Ali Bongo (2009-2023), et la mise en place d’institutions fortes basées sur des principes démocratiques, une véritable unité nationale et le respect des droits de l’Homme. Le mouvement se voulait inclusif, sans distinction de sexe, de religion, d’ethnie ou d’origine, et se concentrait sur l’instauration au Gabon d’un État de droit qui fût véritablement transparent et responsable.
Le coup d’État militaire qui avait déposé Ali Bongo le 30 août 2023 avait brièvement laissé planer l’espoir d’un changement véritable au Gabon. Mais cet espoir fut rapidement déçu par les militaires putschistes. C’est ainsi que, constatant que les militaires avaient failli à leur mission de restaurer démocratiquement les institutions tels qu’ils l’avaient annoncé dans leur prestation de serment du 4 septembre 2023, les membres du BDP se sont réunis à Paris le 16 mars 2024 pour transformer le BDP-Gabon Nouveau en “Congrès des Citoyens Libres” (CCL), un nouveau mouvement dont la vocation est de contribuer à la construction et consolidation du Gabon démocratique de demain.
Le constat sous le régime des militaires est en effet, hélas, très accablant depuis le 30 août 2023. Le Gabon traverse une crise institutionnelle majeure depuis la prise de pouvoir des militaires. En dépit de leurs promesses de transparence et de réformes devenues lettre morte, les autorités militaires de la Transition réunies au sein du fameux Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), ont annoncé une élection présidentielle anticipée pour le 12 avril 2025. Cette élection est marquée par des conditions d’accès restrictives tant au niveau du montant excessif de la caution demandée aux candidats (30 millions de francs CFA) que de la tentative du général Oligui Nguéma d’éliminer ou museler ses adversaires politiques en se cousant une Constitution sur mesure. Cette situation a fini par gravement entraver la marche du Gabon vers la démocratie tout en limitant l’expression du pluralisme politique.
Le plus gros drame pour le Gabon est que l’actuel président de la Transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, après s’être présenté comme un libérateur lors du coup d’État militaire du 30 août 2023, s’est en réalité révélé être un complice du clan et du système Bongo qu’il dit pourtant avoir évincé. Il s’est montré plus soucieux de préserver les intérêts du système et du clan en place que de rendre le pouvoir aux civils. Il a ainsi irrémédiablement trahi ses engagements envers le peuple gabonais et s’apprête maintenant, de surcroît, à lancer sa candidature à la présidence de la République, en flagrante violation de son serment du 4 septembre 2023, par lequel il promettait de remettre le pouvoir aux civils.
Depuis, le Gabon est soumis à la catastrophe permanente.
Voilà pourquoi, en mai-juin 2024, j’ai réuni les Gabonais de la diaspora aux Assistes Patriotiques et Citoyennes de Paris, en vue de repenser le Gabon de demain. Ces assises citoyennes et patriotiques ont donné lieu à des Résolutions qui constituent l’ossature idéologique du Gouvernement de Salut National en exil que je dirige aujourd’hui.
Notre projet
pour le Gabon

Réforme des institutions
Au centre de notre projet se trouve la réforme des institutions et la démocratisation sans fards du Gabon.

Infrastructures modernes
Routes partout, Internet partout, écoles, hôpitaux, eau et électricité partout: telles sont nos priorités.

Développement durable
Nous visons une modernisation de l'État et des institutions qui soit porteuse de développement durable.

École gratuite pour tous
Dans le Gabon que nous voulons, les études, de la maternelle à l'Université, seront gratuites et l'école modernisée.

Santé gratuite pour tous
Nous visons la gratuité des soins et du suivi médical avec des infrastructures sanitaires modernisées.

Dignité pour tous
Nous voulons d'un Gabon de la dignité pour tous, qui n'est possible que dans un Gabon d'institutions fortes.