Qui est César Abeigner ?

César Abeigner est docteur en exploration pétrolière, spécialiste de l’offshore gabonais. Depuis plus de vingt ans, Il vit à Houston, la capitale mondiale de l’énergie, mais son attachement au Gabon demeure indéfectible. Il a bâti deux compagnies aux États-Unis – Caesar Resources et Homo-Immortalis – et une au Gabon, Sun Resources Gabon.

Dr. César Abeigner possède plus de 30 ans d’expérience dans l’industrie pétrolière et gazière. Fondateur de Caesar Resources (2000, Paris, relocalisée à Houston en 2002), il est aujourd’hui Président d’ERCO, où il a levé plus d’1 milliard USD pour des projets aux États-Unis.

Il a collaboré avec les majors (Elf, Shell, Total, Vaalco, Murphy), des sociétés de services (Schlumberger, Petrofac) et des institutions gouvernementales (DGH, Gabon).

Fondateur de Homo-Immortalis, il explore les liens entre biohacking, intelligence artificielle et culture Mvett. Auteur et inventeur du Yoga Mvett, il a enseigné en France, aux États-Unis et au Gabon. Diplômé de l’Université de Montpellier II, il est expert des bassins salifères et des eaux profondes d’Afrique subsaharienne.

Mon engagement s’inscrit dans la continuité de l’opposition historique – celle de Jean-Hilaire Aubame, du MORENA, de Luc Bengone Nsi. C’est aussi la lutte de mon père, qui a toujours incarné l’opposition véritable, celle qui ne transige pas avec ses principes. Une opposition mutilée depuis soixante-cinq ans, mais qui reste l’incarnation de la résistance et de la dignité.

La révolte du 30 août 2023 avait donné l’illusion d’une transition ; mais la vérité, nous la voyons : le système s’est recyclé. Le PDG, parti unique d’hier, continue d’exclure la société civile et d’étouffer la véritable opposition.

Nous, membres de la diaspora, sommes traités comme des citoyens de seconde zone. On nous refuse l’égalité des droits, alors que nous assumons les mêmes devoirs régaliens.

Dans mon domaine, celui de l’énergie, le constat est une honte nationale : un pays riche en pétrole est incapable de fournir de l’électricité à ses 2,5 millions d’habitants.

En 1997, le Gabon produisait 400 000 barils par jour, deuxième producteur d’Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, nous ne produisons qu’environ 150 000 barils par jour, relégués au 7ᵉ rang, alors que le pétrole reste 60 % des revenus de l’État.

Ce déclin n’est pas une fatalité. C’est le produit direct de la mauvaise gouvernance, du népotisme, de la corruption, du sous-investissement et de l’absence de vision stratégique.

Notre combat est juste, il est historique, il est vital. Ensemble, nous devons restaurer la véritable opposition gabonaise : une opposition qui ne plie pas, qui refuse la compromission, qui réclame la justice, la démocratie et la dignité pour notre peuple.