Le Gouvernement de Salut National de la République gabonaise soutient le sit-in contre la xénophobie organisé par la diaspora gabonaise de France et continue de dénoncer les exactions xénophobes du régime putschiste de Brice Clotaire Oligui Nguema

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September 26, 2025 0 Comments

Le Gouvernement de Salut National de la

Communiqué du Gouvernement de Salut National de la République gabonaise

Communiqué No. 0005/GSN du vendredi 26 septembre 2025

LE GOUVERNEMENT DE SALUT NATIONAL DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE SOUTIENT LE SIT-IN CONTRE LA XÉNOPHOBIE ORGANISÉ PAR LA DIASPORA GABONAISE DE FRANCE ET CONTINUE DE DÉNONCER LES EXACTIONS XENOPHOBES DU RÉGIME PUTSCHISTE DE BRICE CLOTAIRE OLIGUI NGUEMA

La diaspora de France organise, ce samedi 20 septembre 2025, un sit-in à la place du Trocadéro à Paris ayant pour thème “NON à la Xénophobie”. Le Gouvernement de Salut National de la République gabonaise soutient cette initiative et continue de dénoncer les exactions xénophobes et condamne le pouvoir préfectoral bongoliguiste pour sa dérive démago-populiste.

Le Gouvernement de Salut National de la République (GSN) continue de condamner les violences, intimidations et pillages visant les ressortissants béninois au Gabon. Ces actes honteux—fermetures forcées de commerces, saccages de boutiques, menaces publiques – traduisent la complicité tacite d’un régime qui a depuis trop longtemps perverti l’État de droit et instauré le règne de l’État de frayeur !

Ce climat délétère n’est pas né du hasard, il est le fruit empoisonné de la démagogie bongoliguiste.

Quand l’incompétence éclate au grand jour, quand la caisse publique est vidée jusqu’à l’os, quand les promesses se délitent comme des mirages, il ne lui reste qu’un vieux réflexe, désigner l’étranger comme ennemi de circonstance !

Ainsi, à défaut d’assumer ses responsabilités, ce régime préfère fabriquer des boucs émissaires. Incapable de répondre à la crise économique qu’il a lui-même enfantée, le régime préfère lâcher des milices de bric et de broc déguisées en officines para-institutionnelles aux allures de tribunaux de quartier, pour faire son sale boulot de terreur. A terme, un Gabonais ou une Gabonaise née d’un parent gabonais et d’un parent béninois finira lynché dans la rue s’il a le malheur de parler avec un accent béninois, parce qu’il serait né au Bénin.

Est-ce de ce Gabon-là que nous voulons ?

Aujourd’hui, la cible est le commerçant béninois. Demain, ce sera un autre étranger ou un Gabonais d’origine mixte ou binationale qui aurait le malheur de parler avec un accent malien, béninois, sénégalais. Voilà l’ADN de ce pouvoir qui divise pour mieux masquer sa faillite.

Le GSN dénonce cette stratégie de diversion éhontée.

Il condamne également ce type de dérive xénophobes, dont l’histoire a déjà été éprouvée. C’est une vieille recette utilisée de longue date par des dictateurs tels Adolf Hitler et Mussolini, qui ont, pour accéder au pouvoir, et le conserver, attisé les passions xénophobes. Nous savons où cela a conduit le monde.

Le GSN ne saurait rester indifférent devant ce type d’errances que nous combattons depuis des années, des errances qui transforment la misère en haine, recyclent la colère en pogroms, et distillent l’angoisse en chasses aux sorcières.On ne gouverne pas un pays avec de faux-semblants et des chimères. La gouvernance ne consiste point en la mise en branle de mécaniques sordides où le peuple, au lieu de trouver justice, se retrouve réduit en combustible pour la machine préfectorale.

La ligne idéologique du GSN est claire. Nous affirmons sans ambages que :

– L’État Gabonais ne se grandira jamais en piétinant ses frères d’Afrique.

– La sécurité des Béninois au Gabon n’est pas un geste de courtoisie, c’est un devoir de justice, d’honneur et de dignité nationale et internationale.

Le GSN réaffirme par conséquent son engagement inaltérable à bâtir un Gabon débarrassé du clientélisme et du mensonge comme système de gouvernance, un Gabon de droit et non de passe-droits, un Gabon qui combat la corruption tout en se refusant à encourager la xénophobie.

Le GSN veut réaffirmer que la fierté d’être Gabonais ne se réduit pas à des slogans vides ou à des postures de rejet. Cette fierté se mesure à notre capacité à accueillir et canaliser les énergies venues d’ailleurs tout en veillant à ce qu’elles ne surpassent pas celles des autochtones gabonais.

Mais cela ne se fait pas en brimant ceux qui viennent d’ailleurs. Cela se fait en promouvant et renforçant les capacités des autochtones à produire et à s’affirmer sur le marché national et à surpasser ceux qui viennent d’ailleurs par le simple jeu de la concurrence des capacités, de manière à ne jamais céder le cœur de notre souveraineté et d’une manière qui ne nous fera jamais porter la responsabilité de nos propres échecs sur ceux qui viennent chez nous chercher leur subsistance tout en apportant la force de leur savoir-faire.

Une nation qui tremble face à l’étranger révèle sa fragilité profonde. Une nation qui l’accueille, mais lui rappelle que les leviers essentiels de son destin ne s’achètent ni ne s’arrachent, démontre sa force. Le véritable patriotisme ne se nourrit pas de haine mais d’exigences qui doivent savoir ouvrir la porte à ceux qui apportent une valeur réelle, tout en s’assurant que les clés de la maison restent, d’abord et avant tout, entre les mains des Gabonais. Notre identité ne se défend pas par la peur, mais par l’autorité sereine d’un peuple qui sait qu’il est chez lui et fixe ses propres règles : règles de souveraineté, mais aussi d’humanisme.

Or, si aujourd’hui certains brandissent l’orgueil mal placé plutôt que cette sérénité, c’est bien parce que ce peuple n’a jamais vraiment eu le sentiment d’être pleinement maître chez lui, ni l’autorité réelle de définir des règles et de les imposer comme telles. Mais pour ce faire, pour y arriver, il faut chasser du pouvoir ceux qui ont vendu notre souveraineté aux étrangers par les mécanismes de corruption et de la préférence étrangère jusque même dans les petits enplois de gardiens, ménagères, chauffeurs de taxis, etc.

Le Gouvernement de Salut National de la République gabonaise appelle les Gabonais à ne pas tomber dans le piège grossier des marchands de haine. La colère légitime qui gronde face à la vie chère, à l’absence d’avenir et à la rapine institutionnalisée ne doit pas être détournée contre des innocents, mais dirigée là où elle trouve sa véritable cible, les prédateurs accrochés au pouvoir préfectoral bongoliguiste et leur machine de diversion cynique, ceux-là même qui ont fait un coup d’État pour… maintenir au pouvoir ceux contre lesquels ils disent avoir fait un coup d’État.

Fait le 26 septembre 2025

Le Gouvernement de Salut National de la République Gabonaise

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